[Brésil] Mésaventure « favelienne »

Bonjour à tous,

Hier, vendredi 14 août 2009, j’ai été invité à l’anniversaire du meilleur ami d’Egard, la personne chez qui je vis en ce moment. Le plan semble merveilleux : c’est un bar de Jazz situé en haut de la favela de Catete (prononcer Catetch). Ce bar a une histoire : Le gérant, Bob est un ancien grand reporter de la BBC qui a fait le tour du monde pour couvrir des événements et qui après avoir fait un grand reportage sur les favelas de Rio n’est jamais reparti et a créé ce bar qui fait aussi hôtel.

Vous pouvez aller faire un tour sur le site du bar, pour voir les photos de la vue magnifique sur tout le centre qu’il offre ici.

Ce qui est étrange, c’est que les brésiliens avec qui j’ai parlé (oui, je suis maintenant bilingue…) m’ont dit que jamais un brésilien n’aurait fait une chose pareille : s’installer dans une favela ne peut pas faire parti de leur culture.

Cette favela est en plus très connue à Rio pour plusieurs raisons. D’abord, elle est grande et est située dans le centre de la ville, au dessus du quartier populaire de Lapa. Une petite carte :

the-maze-catete
the-maze-catete

Ca me fait rire car toutes les favelas de Rio sont colorées en vert sur Google Maps, comme si c’était de jolies forêts. (Sur Google Maps, le nom d’une favela commence toujours par Morro si jamais vous voudriez les recenser).

Bref, donc cette favela est connu particulièrement car c’était la favela la plus dangereuse de Rio (comprendre : la plus corrompue par la drogue) et lorsque le BOPE a été créé (voir ici pour plus d’informations sur la BOPE) sécuriser la favela de Catete était leur priorité. Après plusieurs tentatives, le BOPE a réussi à prendre le contrôle de la favela et en signe de victoire a placé son QG dans l’immeuble où étaient les chefs des trafiquants.

C’est pourquoi maintenant, la favela est très sure et il n’y a plus de drogue. Pourtant, il y réside encore une grande pauvreté.

Voilà pour le contexte. Maintenant, attachons nous à l’histoire principale…

Je suis donc invité dans ce bar pour fêter un anniversaire et j’ai le droit d’inviter deux amis. Nous devons nous habiller correctement.

Je demande donc à deux amis de venir, une fille et un garçon. Nous partons confiants dans un taxi qui comme toujours ici te disent « oui, oui, je sais très bien où se trouve cette rue » alors que pas du tout et on en a fait les frais ce soir là. Nous arrivons à l’entrée de la favela, ce qui fait bizarre car ce ne sont que de petites ruelles qui montent très haut et très serrées avec le taxi qui nous dit pendant tout le trajet : « É muito cheio, vocês sabem ? » (traduire par : c’est très dangereux, qu’est-ce que des touristes bien habillés comme vous vont faire dans un endroit pareil ?). Arrivés en haut de la rue principale, cul de sac et pleins de gens qui nous regardent étrangement. Déjà, j’étais pas très confiant. Là, on apprend que c’est situé dans une petite ruelle piétonne et qu’il faut marcher 300 mètres jusqu’au bar. Gloups, je suis vraiment pas bien. Coup de chaud, mon coeur s’emballe.

On y va quand même. On paye le taxi et nous voilà dans une ruelle très sombre en plein milieu d’une favela, habillés chic, le soir…

On marche d’un pas pressé. On marche, on marche dans cette ruelle large pour une seule personne. Mon coeur bat à 120 à la minute. Et là… au bout de 10 minutes, on arrive à un cul de sac, avec deux personnes qui nous regardent bizarrement… J’ai vraiment eu peur. On fait demi tour en marchant encore plus vite. On ne comprends pas ce qu’il nous arrive. L’ambiance est pesante. Toutes les personnes que l’on croise nous regardent avec des tons interrogateurs. Qu’est-ce qu’on fait là dedans ? Où on va ? Je suis vraiment mal à l’aise.

Finalement, on réussi à trouver le bar qu’on avait croisé mais qu’on avait pas vu.

C’est une superbe maison, située en haut de la favela avec une vue extraordinaire sur tout Rio. On rencontre pleins de gens, dont Bob, le gérant qui est adorable et un concert de Jazz commence. Hop, 3 caipirinha pour oublier et c’est bon, je me sens mieux.

Vers 2h30 du matin, on décide d’y aller. Il faut refaire le chemin inverse. Ca me fait super chier, surtout à cette heure-ci. Mais bon…

On arrive à la rue principale où une boite de nuit pour les gens de la favela est improvisée dans la rue. On essaye de commander des taxis, mais toutes les bornes nous disent qu’aucun taxi ne veut monter en haut de la favela. Les gens qui étaient à notre soirée commence à descendre à pied. Je ne veux pas.

On reste là 20 minutes devant cette « boite de rue » à regarder les gens danser le baile funk, une danse très sexuelle où les filles imitent l’acte sexuel. Cette danse risque d’ailleurs d’être interdite par les autorités car elles pensent que c’est la raison principale de la chute vertigineuse de l’âge auquel les filles font l’amour pour la première fois qui est maintenant inférieure à 12 ans et 50 % des filles des favelas ont déjà eu plus de 10 partenaires à 13 ans. Bref, ça vaut le détour ici :

Finalement, on arrive à rejoindre Lapa et à chopper un taxi pour rentrer. Mais cette soirée a été très forte en émotion, je vous l’assure !!!

A très vite pour d’autres nouvelles.

[Bilan] #4 : Une fusillade et les arches de Lapa

Bonjour à tous,

Cette semaine a été forte en émotion.

D’abord, rien à voir avec le Brésil. Alexis m’a fait utilisé Spotify, une application multiplateforme qui permet de streamer de la musique avec un répertoire plus important que Deezer avec une meilleure qualité. Je vais faire un billet à ce sujet car cette application est vraiment trop bien et je sais pas pourquoi elle ne m’avait pas tentée avant !

Ensuite, cette semaine était ma dernière semaine de portugais intensif. Je n’ai pas vu le temps passer !! J’ai donc fait 2 semaines et demi de portugais, niveau 1. Et je peux dire que les cours dispensés à la PUC sont de bonne qualité ! Les professeurs sont sympa, ils aident vraiment à progresser rapidement. En plus, la formule des 4h de cours le matin pour laisser l’après-midi de libre est agréable et me permet de faire des choses à côté ! J’ai bien profité et maintenant, les choses sérieuses vont commencer avec les cours, dès le 11 août.

La semaine prochaine, j’ai mes examens finaux de portugais et mardi… Je pars en voiture dans l’état Espirito Santo au nord pour bronzer un peu pendant 6 jours ! Je ferai un billet dessus dès mon retour !

Ensuite… passons aux choses sérieuses, mon week-end, occasion de découvrir à fond cette ville merveilleuse qu’est Rio.

Carte de Rio

Le week-end, tout le monde fait la fête dans le quartier populaire de Lapa, situé dans le centre de Rio. D’ailleurs, je pense qu’une carte s’impose pour que vous puissiez situer un peu le fonctionnement de Rio :

carte-de-rio
carte-de-rio

Le A (en bas à gauche) c’est mon université la PUC. J’habite à 2km à l’ouest de l’université. Ensuite, à l’est, se trouve les quartiers (et plages) de Leblon et Ipanema. Ce sont les quartiers riches de la ville. Un peu plus à l’ouest (en diagonale) se trouve la plage de Copacabana, longue de 6km. Tous les espaces verts ainsi que tous les espaces où il n’y a pas de rue sont des montagnes assez hautes (600m environ). L’espace vert à l’est de Copacabana c’est le Pão de Açúcar (le pain de sucre) et en face à l’ouest, là où est écrit Humaitá, se trouve le Christ. Au nord de Copacabana, se trouve le quartier de Botafogo, qui s’étend assez « haut » au nord.

Ensuite, toute la zone au nord est le centre de la ville où sont rassemblés les quartiers connus de Lapa, Santa Teresa et le Centro (centre d’affaire). Lapa est près de la mer, au dessus de Flamengo, là où est inscrit Glória (sur l’autoroute qui longe la mer). Santa Teresa est situé assez haut dans les montagnes, à l’ouest de Lapa et la vue sur toute la ville est magnifique depuis ces montagnes.

Voilà, j’espère que c’est pas trop confu… Vous pourrez voir aussi qu’il y a un certain nombre de favelas !

Les arches de Lapa

Tous les week-end, les magnifiques arches de Lapa (sur lesquelles passe le metro de la ville) sont le coeur d’une immense fête rassemblant tous les jeunes de la ville. Il y a plusieurs boites de nuits aux alentours et des vendeurs dans la rue proposent bières et Caïpirinha jusqu’au lever du soleil. C’est là où je passe toutes mes soirées le week end et c’est aussi là que se trouve le Rio Cenarium dont j’avais déjà parlé .

Voici une vue de jour sur les arches de Lapa :

arcos-da-lapa
arcos-da-lapa

Une fusillade

Avant de sortir à Lapa, j’ai dîné dans le quartier populaire de Santa Teresa situé sur les collines et il s’est passé un truc de fou. Le taxi était un incapable et s’est perdu dans les montagnes, résultat, on est passé à l’entrée d’une favela où on a vu courrir des gens qui s’approchaient de nous. On a été un peu étonné. Puis, quelques secondes plus tard, on a entendu des feux d’artifices (signal d’une intrusion de police dans la favela) et les gens ont commencé à courrir plus vite. Le taxi n’avait pas l’air rassuré et a commencé à accélerer pour descendre la montagne. C’est alors que plusieurs coup de feu sont partis et on s’est retrouvé devant un barrage de dix voitures de police armés jusqu’aux dents interdisant aux véhicules de monter vers la favela. Des dixaines de coups de feu sont partis, les gens courraient en criant et en se baissant la tête pour s’éloigner du conflit. Moi, j’étais dans le taxi, tête baissée… Je flippais pas mal !

On a passé le barrage de flic et on a vu deux hélicoptères avec des policiers sortis du cockpit armés avec des fusils d’assauts se dirigeant vers la favela. Finalement, on a descendu la route, en voyant quelques voitures de police, les fusils d’assaut sortis par la fenêtre, monter en direction de la favela, avec leur sirène à fond.

Puis, j’ai dîner.

Franchement, c’était assez impressionnant et j’ai pas fait le malin !

Voilà !

A la semaine prochaine pour d’autres nouvelles !

[Bilan] #3 : I’m feeling great !

Bonjour à tous,

Je signe ici mon 3eme billet bilan de mon semestre d’étude à l’étranger. Ce ne seront ici que quelques constatations générales sur la vie au Brésil et sur les activités que je fais ici à Rio de Janeiro.

D’abord, première chose, je suis un des seuls à aller en cours tous les matins (à 8h30…) c’est pourquoi je ne rentre pas après 3 heures du matin et je ne peux profiter à fond des sorties en boite de nuit comme le font ceux avec qui je sors.

Boites de nuit, généralités

Ici tu trouves des boites (prononcer boitche) pour tous les styles. La semaine dernière, j’étais dans une boite de Samba, vendredi dans une boite de Rock et hier dans une boite électro dans Ipanema, le quartier situé à côté de la plage du même nom. Le fonctionnement des boites est différent de la France. Ici, tu payes un forfait pour ton entrée, on te donne une carte (de crédit) et tu achètes tes boissons dans la boite avec ce crédit. Par exemple, hier, j’ai payé 80 R$ (environ 24 €) l’entrée de la boite de nuit et qui m’a donné droit à environ 7 verres d’alcool fort ou 10 bières, donc il est très rare d’utiliser son forfait…

L’avantage principal est qu’à la différence de la France où le prix des boissons en boite de nuit est aberrants, ici, tu n’es pas obligé de boire beaucoup avant la boite de nuit puisque tu bois pendant.

Une note quand même sur le cocktail phare d’ici, la Caïpirinha : Faite à base de Cachaça, elle combine quelques quartiers de citrons verts et du sucre tout cela dans un verre glacé. Résultat, le seul liquide, c’est de l’alcool (aussi fort de que le Rhum) et avec le sucre ça se boit comme du petit lait, sauf que ça attaque GRAVE ! Résultat, hier (comme à chaque fois que j’en prend), je me suis fait surprendre et j’ai eu un moment où j’étais pas très bien ! J’ai même commandé de l’eau (première fois que ça m’arrive en boite de nuit…) pour faire passer le tout. Bref, la Caïpirihna, oui, mais avec modération.

La musique

Comme je le disais plus haut, on trouve des styles bien différents musique dans les boites de nuits avec une constante quand même : la musique est trop forte, vraiment trop forte et ça donne mal à la tête. En plus, bien que leurs équipements sonores soient de bonne qualité, ceux-ci saturent dans les aigües lorsque le DJ pousse un peu le son, ce qui rends assez désagréable la musique (bon, ok, je fais un peu mon difficile, personne ne fait attention à ça en boite de nuit, je sais bien…)

Não Fumar

C’est assez marrant de voir que dans tous les lieux il y a des panneaux interdisant de fumer et que… personne n’en a rien à foutre ! Il y a des cendriers sur toutes les tables et grâce aux systèmes d’air conditionnés puissant, ça ne sent pas mauvais donc tout se passe pour le mieux de ce côté.

Voilà pour le moment. Je suis vraiment bien ici et tout se passe pour le mieux.

A bientôt.

[Bilan] #2 : Sortir à Rio

Bonjour à tous,

C’est la fin de ma deuxième semaine à Rio de Janeiro et donc je vais faire un petit bilan de ma semaine.

Le portugais

Et oui ! C’est quand même le plus important, je suis ici pour apprendre le portugais ! Que dire du portugais ?

D’abord, ici on parle brésilien et c’est différent du portugais parce que la langue est simplifiée et a ses propres caractéristiques :

  • Les deuxièmes et troisièmes personnes du singulier et du pluriel sont identiques
  • Les deuxièmes personnes sont respectueuses puisque c’est vous (você et vocês)
  • On sent que c’était un pays esclavagiste dans l’adaptation de la langue
  • La langue est très chantante (par rapport aux portugais du Portugal)

Ensuite, pour un français ayant fait de l’espagnol il y a des similarités permettant de comprendre le langage lorsque celui-ci est prononcé lentement. Il m’est par exemple impossible de comprendre une conversation entre deux personnes de la rue mais je comprends l’intégralité de ce que nous disent les professeurs (à la différence des américains qui sont complètement largués !)

Enfin, j’aime vraiment cette langue car elle est douce et chantante et il me tarde de la parler couramment.

Les sorties

Hier j’ai fait ma première sortie en boite de nuit dans le quartier populaire de Lapa. Tous les jeunes se retrouvent dans ce quartier le soir (un peu excentré des plages mais situé dans le quartier historique de la ville). La boite de nuit était majestueuse et n’avait rien à voir avec celles que l’on peut trouver en France. C’était une ancienne maison colonialiste (colorée) avec du parquet au sol, des tableaux aux murs et elle s’étendait sur 3 étages avec 3 DJ ou groupe de musique différent.

La musique : SAMBA !

Autre point réjouissant, les boissons sont très peu chères : 3 R$ (1€ la bièrre) et 6 R$ la caïpirinha. Il est possible de commander des tappas en cas de petite fin ou même un vrai repas, et tout ça dans la boite de nuit !

En revanche, un point m’a choqué : les baisers amoureux brésiliens. Alors qu’en France, voir deux personnes s’embrasser amoureusement est très agréable à regarder, ici, c’est à vomir ! Ils ouvrent la bouche comme chez le dentiste, on voit des langues sortir d’un peu partout et c’est moche à voir !

Le temps

Argh ! Moi qui m’attendais à un temps radieux, je suis très déçu, je crois passer mon été en Normandie !! Ce qu’il y a de bien en revanche, c’est que c’est le mois le plus froid de toute l’année, donc ça ne peut aller qu’en s’améliorant !

Voilà ! Globalement, je suis super content d’être ici et je m’éclate à découvrir cette culture ainsi qu’à recontrer de nouvelles personnes (horizons).

A bientôt pour un nouveau bilan !

Fête Nat’ et nouvelles brésiliennes

Bonjour à tous !

Mardi soir, en bon compatriote, je suis allé à la Fête Nationale à Rio ! Année de la France au Brésil, je me suis dit que je ne pouvais pas rater ça. Faire une garden party à Rio avec de la bonne bouffe et de bons vins français (introuvables ici‚Ķ) ça claque pas mal.

Mais en fait‚Ķ NON ! Ce n’était pas du tout comme je l’avais imaginé et c’était beaucoup moins‚Ķ bien !

Pourtant, en arrivant, j’ai adoré : lieu de prestige à Rio, le forte de Copacabana (prononcer O fortch dché Copacaban’) est situé sur le bout de la plage et donne une vue magnifique sur « le collier de perles » qu’est Copacabana la nuit.

forte-de-copacabana

Mais malheureusement, c’était une soirée publique (4 R$ (1,30 €) sans invitation), des stands étaient disposés sur toute la digue et proposaient de la nourriture française mauvaise et chère avec des vins cencés être français mais c’était limite si la Billette était de meilleure qualité‚Ķ Au bout de la digue un concert français était donné, j’aurais aimé voir un groupe d’accordéonistes chanter Aznavour (pour me rappeler ma bonne ligne 6 du métro parisien) mais à la place, un groupe qui n’avait de français que la langue et qui ressemblait plus au niveau musical à Légion 88 ! Donc, finalement assez décevant. C’est pourquoi on a préféré aller se prendre une cinq bonnes choppés (le demi à Rio) dans un restaurant sur Copacabana. Oui, oui, la vie n’est pas trop dur ici !

J’aimerai aussi parlé dans ce billet de mes nouvelles impressions et de mon vécu dans cette ville merveilleuse.

Le pouce

Alors qu’en France, le pouce ne représente qu’une marque pestilentielle de moins bonne qualité encore que ¬´ Bien vu ¬ª, ici c’est une base indédiable de la vie sociale et on prend très vite le tic ! En gros, ça veut dire « tudo bem » (OK) et ça s’emploi à toutes les sauces : un serveur vous demande si vous voulez une autre bière -> Pouce et hop, c’est parti ! Une explication sur un mot en portugais pendant un cours -> Pouce hop, on passe à autre chose.

Mais le pouce c’est bien plus ! Le pouce c’est la certitude que le feeling passe bien et c’est bien plus pratique que des mots ! Résultat, en une semaine j’ai pris le tic et je l’applique 40 fois par jour !

Le coût de la vie

Bon, en France le coût de la vie, ça va on l’a tous les mois avec les grèves : c’est trop cher ! Et bien figurez vous qu’ici, avec un réais qui vaut 1/3 d’euro, et bien la vie est quand même trop chère !! J’ai halluciné, mais par exemple un restaurant pas trop touristique se négocie 20 à 25 R$, ce qui fait 8 à 10 €, le bus coûte 3 R$, soit 1 € etc‚Ķ En revanche, si l’on veut boire, bienvenue au paradis : Une bière coûte moins d’un euro, un cocktail dans un bar chic se négocie 3 ou 4 €, le rêve !!!

Services urbains

Ouha ! ici, (même dans une banlieue assez excentrée) les bus passent toutes les minutes et les ônibus, un espèce de bus taxi qui a un début, une fin et qui passe par à peu prêt tout ce qu’il y a au milieu si tu lui demande gentiment pour le prix forfaitaire de 2 R$, toutes les 2 minutes. Je me suis vraiment dit que les impôts locaux devaient dépasser les bornes ! En fait, non ! Avec un trafic de drogue valant plus de 5 milliard de dollars US qu’il faut bien blanchir quelque part, c’est la mafia qui possède tous les services de transport de la ville (sauf le métro, mais bon, avec 2 lignes pour 6 millions d’habitants, il n’est pas très pratique‚Ķ) !

Voilà,

A très vite pour d’autres nouvelles excitantes sur Rio de Janeiro !

N’hésitez pas à commenter et à cliquer sur quelques publicités pour m’offrir quelques bières‚Ķ